There is a way out

Declaration of the A.R.F.-Dashnaktsutyun Supreme Body of Armenia

It is the sixth day that the citizens of Armenia and the Armenian people are facing a new temptation. A group of people, who do not accept the methods and means of political struggle, are demanding political changes by taking up arms. There is a deadlock situation; there is a crisis of thought. The future of the country depends on which mentality prevails, on what resolution we reach. In this situation, everyone, be it an individual or public-political group, is obliged to take a clear stance.

Hours after the occupation of the police station, when it still was not clear that a colonel had fallen, the A.R.F.-Dashnaktsutyun expressed its position: yes, qualitative changes are necessary, but extremist thought does not bring those changes closer, it distances those changes. Issues cannot be resolved by taking up arms, by violence, by hostages, by terrorism. The goal by in itself does not justify the means.

Whoever thinks the opposite or assists those who think the opposite, directly excludes the prospect of a strong, well-organized, free country. By creating the illusion that they are struggling for good governance, for a good Armenia, in fact they are destroying Armenia.

The claims that there are no other ways to change the dire situation of our country are false and fabricated.

There is a way out. But that way requires work, conscious organization, assembly of free citizens, and consistent struggle against all phenomena that weaken us, the foundations of all of which are being created, albeit with difficulty.

Profanity, animosity, hatred, violence, or the neglect of the just expectations and dissatisfaction of the people always sow discord and destroy the collective potential of all Armenians. The unimaginable national accord created after the four-day war, today is seriously threatened.

Truth is always bitter, but not saying it is irresponsible and cowardly.

After October 27 and March 1st, this is the third blow caused to our statehood. There is the danger that once again we will lose time, which is fraught with the threat of new losses on both internal and external fronts. Not to understand this, not to condemn the incident, means playing into the hands of our enemies.

The A.R.F.-Dashnaktsutyun seeks the settlement of the current situation exclusively by peaceful means, considers new bloodshed as unacceptable, demands professionalism from law enforcing agencies, demands that the rights and dignity of law-abiding citizens be respected, and strongly condemns non-political methods and extremist thinking.

We can and will have a strong, free and thriving Armenia. Along that road, we must forge a government of new quality. We will take that road together with the wide circles of society who too are guided by these values and consciousness.

A.R.F.-Dashnaktsutyun Supreme Body of Armenia
22 July 2016


Déclaration du comité central de la FRA-D d’Arménie

Cela fait maintenant 6 jours, que l’Arménie et les arméniens sont confrontés à une nouvelle épreuve. Un groupe de personnes, n’acceptant pas les règles du jeu politique, exigent des changements politiques en ayant recours aux armes. Cette situation a créé une impasse, une crise de pensées. L’avenir du pays va en dépendre. Dans cette situation chaque individu, groupe social ou politique doit avoir une position claire.
Quelques heures après le début de la prise d’otage, alors que la mort d’un policier n’était toujours pas annoncée, la FRA Dachnaktsoutioun a exprimé sa position. Des changements fondamentaux sont certes indispensables, mais l’extrémisme ne nous rapproche pas de ces changements, au contraire elle nous en éloigne. On ne peut pas résoudre ces problèmes avec des armes, de la violence, des otages et du terrorisme. La fin ne justifie pas les moyens.
Ceux qui pensent le contraire ou soutiennent ceux qui portent ces idées, excluent de facto la perspective d’une nation forte, organisée et libre. En créant l’illusion qu’ils combattent pour des autorités saines, et pour une Arménie forte, en réalité ils détruisent l’Arménie.
L’obstination sur le fait qu’il n’y ait pas d’autres portes de sortie face à la lourde situation du pays est imaginaire et fausse.
Il est possible de sortir de cette situation mais cela nécessite du travail, une organisation réfléchie, un rassemblement de citoyens libres et une lutte régulière contre tous les phénomènes qui peuvent nous affaiblir. Il faudra continuer à créer ces fondements, même si ce n’est pas facile.
L’insulte, l’offense, la haine, la brutalité et le fait d’ignorer les attentes légitimes et le mécontentement du peuple, perturbent et détruisent l’unité du peuple arménien. L’incroyable union nationale créée pendant la guerre des quatre jours est aujourd’hui sérieusement menacée.
La vérité est parfois amère, mais cacher cette vérité c’est faire preuve d’irresponsabilité.
Après le 27 octobre et le 1er mars, c’est la 3eme fois que notre Etat est visé. Il y a une nouvelle fois le danger de perdre du temps et cela mènera à d’autres pertes aussi bien en interne qu’en externe. Ne pas comprendre ceci, ne pas condamner signifie que nous faisons le jeu de nos ennemis.
La FRA-D n’attend qu’une résolution pacifique à cette prise d’otages et juge inacceptable un nouvel affrontement meurtrier. Elle exige des forces de l’ordre du professionnalisme et le respect des droits et la dignité des citoyens respectueux de la loi, et condamne d’une façon catégorique les recours à la violence et l’extrémisme.
Nous pouvons et nous allons avoir une Arménie forte, libre et développée. C’est pourquoi nous serons obligés de constituer un pouvoir d’une meilleure qualité.
Nous parcourrons ce chemin avec ces valeurs et avec ceux qui les partagent.

Comité Central de la FRA-D d’Arménie
22 Juillet 2016.